Au début, le programme s’est heurté à la résistance des parents, mais les résultats positifs constatés dès la deuxième année ont rapidement fait changer leur point de vue.
D’après les statistiques officielles obtenues auprès des autorités locales, 20 % des lycéennes vietnamiennes ont subi des avortements secrets. La réduction de ces incidents dans les zones où le programme de Mékong Plus prospère est devenue un facteur clé qui a encouragé de nombreuses familles à soutenir sa poursuite.
« [Avec ce programme], les garçons ne plaisantent plus [sur le sexe] et sur ce qui arrive à leur corps [désormais] », a-t-il expliqué.
Grâce à la formation des enseignants, peu de suivi est nécessaire et le programme se déroule sans problème dans la plupart des cas.
Outre la formation en milieu scolaire, Mékong Plus met à la disposition des enseignants et des élèves une ligne d’assistance téléphonique pour qu’ils puissent demander de l’aide. Ces dernières années, la plupart des activités menées en dehors des salles de classe ont pris la forme de discussions privées via des applications de messagerie.